Information sur la présence du loup et du lynx sur la commune

Le service départmental de l'office français de la biodiversité du Jura, informe les promeneurs, agriculteurs, naturalistes, chasseurs, automobilistes, forestiers de la possibilité d'informer les référents loup et lynx de lur présence sur le territoire.

Référent loup : Albin LIBORIO - 07.63.48.65.40 - albin.liborio@ofb.gouv.fr

Référent lynx : Maxime CHESNAIS - 06.83.61.14.97 - maxime.chesnais@ofb.gouv.fr

Voir détail joint.

Nos amis les hérissons

Avec ses 6 000 à 8 000 piquants, de la famille des Erinaceidae, ce mammifère nous attendri avec sa petite frimousse. 30 cm environ à l’âge adulte, les plus petits gabarits pèsent environ 400 g et peut atteindre le poids maximum de 1.8 kg. Animal semi-nocturne, il chasse la nuit, on peut le voir à la tombée de la nuit d’avril à septembre. Vous ne le savez peut-être pas, mais ce petit animal est un excellent nageur, grimpeur mais peut également creuser pour passer sous votre clôture.

Très utile dans notre écosystème, ce mammifère très précieux pour les jardiniers se nourrit essentiellement de lombrics, insectes, limaces et escargots qui dévastent nos salades et jeunes pousses de haricots (il peut engloutir jusqu’à 80 limaces en une nuit).

Si votre jardin regorge d’outils pensez à les ranger pour éviter les blessures et ne laisser pas des déchets plastiques, filets de légumes ou autre pot qui peuvent être un piège mortel. Bien sûr les traitements anti limaces ou autres pesticides et insecticides sont à proscrire en sa présence (pensez à notre environnement). Cet ami de nos potagers est protégé sur tout le territoire français depuis la loi du 17 avril 1981.

Les haies champêtres, les tas de bois et feuilles mortes lui confère un habitat naturel, mais vous pouvez également lui offrir ou confectionner un abri avec de simple planchette de bois non traitée et de la paille pour qu’il ne soit ni à la pluie ni aux courants d‘air de l’hiver (des tutos sur internet offre une multitude d’idée à base de récupération pour les bricoleurs).

Un animal rusé habitant nos forêts à trouver une parade pour que le hérisson ne reste pas en boule, à vous de deviner de quel animal il s’agit, facile, mais surtout sa technique redoutable…

Diaporama

Les amis des jardiniers

Nos amies les coccinelles aussi appelées "Bête à Bon Dieu" sont en pleines activités dans nos potagers actuellement, certains jardiniers l’auront sans doute remarqué.

Pour la connaitre un peu plus, mais également favoriser sa présence, je vous propose ses quelques lignes.

Les larves ont éclos dernièrement et peuvent se nourrir d'une centaine de pucerons par jour.

Si vous cultivez votre potager sans produits phyto-sanitaires et si vous conservez des plantes sauvages à proximité, les coccinelles seront naturellement présentes dans votre jardin et serviront d'insecticide naturel. En tant qu'auxiliaires appartenant à la catégorie des prédateurs, elles favoriseront les cultures sans occasionner de dommages.

En France, il y a 80 espèces de coccinelles, reconnaissables par leur taille, leur couleur et le nombre de points présents sur leurs ailes. Généralement, ce sont des coccinelles à 7 points que l'on retrouve dans les potagers, des coccinelles à 2 points près des arbres fruitiers, des coccinelles jaunes à 14 points autour des légumes et des coccinelles rouges à 22 points à proximité des fleurs sauvages. Le nombre de taches de la coccinelle dépend donc de son espèce, il ne dépend pas de son âge, contrairement à la croyance populaire.

Enfin, si la majeure partie des coccinelles mangent des pucerons, d'autres se régalent de cochenilles ou d'acariens !

Son cycle de vie : 

La métamorphose des coccinelles comporte quatre stades œuflarvenymphe et adulte. En une vie, la coccinelle pondra environ mille œufs. Chaque adulte a une espérance de vie de deux à trois ans.

Pendant la saison froide, les coccinelles se mettent en diapause, et trouvent refuge sous les pierres, sous l'écorce des arbres, dans les vieilles souches, dans la mousse, ou encore sous les feuilles de fleurs fanées comme les coquelicots, etc.

 

Sa reproduction :

Au printemps, le mâle et la femelle s'accouplent.

Au moment de la ponte, la femelle choisit une feuille envahie de pucerons. Elle s'y installe et commence à pondre ses œufs, au nombre de cinquante à quatre cents. Les œufs sont de très petite taille, et de couleur jaune.

Au bout de trois à sept jours, les œufs éclosent et des larves en sortent.

Les larves, fuselées, de couleur bleu gris, métallique, ont un appétit extraordinaire, et peuvent dévorer jusqu'à neuf mille pucerons durant les trois semaines de leur développement.

Vient alors le stade nymphal (nymphose) : les larves fixent, avec quelques fils de soie, l'extrémité de leur abdomen au verso d’une feuille, et restent ainsi recroquevillées et immobiles, pendant huit jours, pour se transformer en coccinelle adulte.

Puis, la cuticule se fend, et l’adulte, de couleur jaune pâle, émerge. En quarante-huit heures, la coccinelle devient rouge, avec plusieurs points noirs ou jaunes.

Son habitat :

Les coccinelles aiment se réfugier dans des abris constitués de planchettes de bois, disposées parallèlement les unes des autres, et espacées d’environ 5 mm. Vous pouvez également utiliser une boîte en bois de type nichoir à oiseau et percée de trous légèrement ascendants constituera un refuge sûr et abrité du vent et de l’humidité. Pensez également à le remplir de feuilles mortes sèches, ou à défaut de papier journal froissé. Pour favoriser l’hivernage des coccinelles, vous pouvez également mettre en place un paillage d’hiver, constitué de feuilles mortes. À condition bien sûr de ne pas le nettoyer avant la fin du mois de mars !

Les fagots, disposés à la verticale ou à l’horizontale, constituent également de bons gîtes pour les coccinelles.

Diaporama

Paon du jour

Crédit photographique Christian

Raticide en herbe

Crédit photographique Gehem

Le goupil et la souris

Le renard n'est pas si craintif et viendra vers vous si vous imitez le cri de la souris... mais restez caché !

Scène filmée en mars 2018 à proximité du village d'Arthenas par Christian Labet.

 

La chenille du Sphinx de l'Euphorbe

Le bain des oiseaux

Jour de canicule à LA CHAILLEUSE dans le JURA en juin 2017 : les pinsons des arbres et les moineaux se rafraîchissent...

Christian LABET

Hirondelles de nos villages 2016 (GOJ infos 2016)

 

 

Suivi des oiseaux migrateurs à Saint-Laurent-la-Roche

Suivi des oiseaux migrateurs à Saint-Laurent-la-Roche

Dans le cadre des Journées européennes de la migration (Eurobirdwatch), un comptage des oiseaux migrateurs a été organisé à l'initiative du Groupe Ornithologique du Jura les 1er et 2 octobre derniers au belvédère de Saint-Laurent-la-Roche. Ce site stratégique a été retenu, il y a plus de vingt ans déjà, pour observer la migration des oiseaux en raison de sa vue panoramique sur la plaine de Bresse et par le fait que certains oiseaux longent les côtes du Revermont en profitant des courants ascendants et de l'abri du relief.

Chaque année le GOJ organise deux week-ends d’observation de la migration. Le premier, qui a lieu fin août - début septembre, permet d’observer dans de bonnes conditions météorologiques les passages en nombre de rapaces comme le Milan noir et la Bondrée apivore. Pour le deuxième week-end, le GOJ s’associe au week-end européen d’observation de la migration début octobre.

En 2016, ce fut l’occasion de compter près de 800 oiseaux en migration, avec, par ordre d’abondance, le Pinson des arbres, l’Hirondelle de fenêtre et le Grand cormoran. Les participants ont également pu voir des espèces emblématiques comme l’Autour des palombes, le Busard des roseaux et le Milan royal. L’année précédente, une vingtaine de naturalistes, ornithologues débutants ou chevronnés, s’étaient retrouvés début octobre sur ce site. Une trentaine d'espèces en migration avaient été observées dont six espèces de rapaces parmi lesquels 66 milans royaux, oiseau en forte régression en Europe. Les comptages avaient également permis de dénombrer 26 espèces de passereaux dont 730 pinsons des arbres et 310 mésanges bleues, un afflux inhabituel de mésanges noté sur d'autres sites.

Ce suivi permet de former les participants à l'identification quelquefois délicate des espèces en vol, d'améliorer la connaissance de la biologie des oiseaux et de sensibiliser les participants aux effets du changement climatique. Pas besoin de s’inscrire pour ces deux rendez-vous annuels, il suffit de se présenter au belvédère de Saint-Laurent-la-Roche où l’accueil est assuré de 8h00 à 15h00.

De janvier à décembre, le Groupe Ornithologique du Jura propose des animations gratuites, ouvertes à tous. Le programme est disponible sur Internet. La prochaine sortie sera consacrée à l’écoute des rapaces nocturnes en forêt de La Joux le samedi 11 mars.

 

Groupe Ornithologique

du Jura

2, rue de Pavigny

39000 Lons Le Saunier

( 03 84 51 25 15 - 03 84 24 45 45

https://oiseauxdujura.wixsite.com/goj39